Qu’un autre dans ses vers chante les frais ombrages
D’un amoureux printemps les zéphyrs attiédis
Ou de quelque beauté les appâts arrondis…
J’estime que ce sont banalités frivoles,
Et je voudrais ici, sans fard, sans parabole,
Chanter les aventures, et la vie, et la mort
Dans l’horreur du Betrieb, ou l’horreur du Transport
D’un craintif animal ayant horreur du bruit,
Recherchant les cours sombres et les grands pans de nuit
Pour ses tristes ébats que la crainte incommode
Ventre dans les talons tel un gastéropode
Mais fonçant dans la course ainsi qu’un autobus
Pour fuir le travail tenant du lapinus
Pour aller au travail tenant de la limace
Débile, et pourchassé, et cependant vivace,
Tondu, assez souvent galeux, et l’oeil hagard..
En dialecte vulgaire, appelé Verfügbar