Durou Georges
1924, Clermont-de-Beauregard (Dordogne)
Fils de postier, adhérant au PCF, il est à 10 ans, membre des « Pionniers du Secours rouge » de Bègles puis membre des pionniers du Secours populaire. A 14 ans, il commençait à travailler dans une usine chimique à Bègles. En 1939 après l’interdiction du PCF et des Jeunesses Communistes, il poursuit ses activités militantes clandestinement.
A 16 ans, le 21 février 1940, il est arrêté à Bègles pour distributions de tracts communistes. Il est emprisonné au Fort du Hâ à Bordeaux. En avril 1940, il est condamné à un an de prison. Les autorités de Vichy ne le relâchent pas au terme de sa peine et en avril 1941, il est interné au c’était camp de Mérignac. En juillet, t placé dans « la baraque des otages » où étaient enfermés les prisonniers sous l’autorité de la police de Vichy pour alimenter les listes de fusillés des occupants allemands. Il est transféré au camp de Compiègne, déporté par le convoi du 23 janvier 1943 vers le camp de concentration de Sachsenhausen, affecté au kommando Heinkel (Matricule 58532).
Le 21 avril1945, lors de l'évacuation du camp, il subit une « marche de la mort » en direction du nord-ouest de Berlin. Il est libéré le 3 mai aux environs de Schwerin.
Il a milité dans les associations de mémoire, témoigné auprès des jeunes et écrit ses mémoires, Mes printemps de barbelés, Éditions les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest.