de Gaulle-Anthonioz Geneviève

1920, Saint-Jean-de-Valériscle (Gard) - 2002, Paris

Etudiante en histoire à l’Université de Rennes, elle entre dans la Résistance en 1940. Inscrite à la Sorbonne en 1941, elle participe à des actions de renseignement pour le groupe du Musée de l’Homme avant de rejoindre le réseau Défense de la France, pour lequel elle écrit deux articles (dans le journal clandestin) sur son oncle, le général de Gaulle. Elle entre dans la clandestinité avec de faux papiers. Elle est arrêtée le 20 juillet 1943, internée à Fresnes puis à Compiègne. Elle est déportée à Ravensbrück par le convoi du 31 janvier 1944.

En octobre 1944, suite à une décision de Himmler qui veut l’utiliser comme « monnaie d’échange », elle est placée au Bunker. Elle y reste jusqu’à la libération du camp, le 25 avril 1945.

Après la guerre, elle participe activement à la mémoire de la déportation dans l’association des Anciennes Déportées et Internées de la Résistance (ADIR). En 1958, elle s’engage dans le mouvement ATD Quart-Monde aux côtés du Père Wresinski. En 1987, elle témoigne au procès de Klaus Barbie.

Grand-croix de la Légion d'honneur, Croix de guerre 1939-1945, Médaille de la Résistance. Le 27 mai 2015, elle entre au Panthéon (avec Germaine Tillon, Pierre Brossolette, Jean Zay).

- La Traversée de la nuit, Paris, Éditions du Seuil, Paris, 1998

- Le Secret de l'espérance, Paris, Fayard / Éditions Quart Monde, Paris, 2001

Ce qui m’atteignait, c’était le désespoir

de Gaulle-Anthonioz Geneviève
Allemagne / Ravensbrück | A l'arrivée des convois |

Les soixante-quinze petits lapins

de Gaulle-Anthonioz Geneviève
Allemagne / Ravensbrück | Expériences pseudo-médicales |