Hirth Lucien

Allemagne / Neuengamme

1923, Wildenstein – 2008, Reims

En 1940, âgé de 17 ans, il quitte l’Alsace après l’annexion et l’entrée en vigueur des lois allemandes. Afin d’obtenir la régularisation de ses papiers en France, il trouve un emploi saisonnier. En 1942, refusant le service sous les drapeaux en Alsace, il devient déserteur. Recensé en France en 1943, il est appelé pour effectuer le service dans les chantiers de jeunesse, affecté au groupement « Jeunesse et Montagne ». Il porte l’uniforme des chasseurs alpins, participe à une formation militaire clandestine et à l’aide aux maquis dans les Hautes-Alpes. Son groupe se replie sur Grenoble. Il y est arrêté par le Sicherheitsdienst (SD) en 1944, interné à Chambéry puis au Fort Montluc à Lyon. Transféré à Compiègne, il est déporté à Neuengamme par le convoi du 15 juillet 1944 (matricule 37014) et affecté au Kommando de Bremen-Farge (construction du Bunker « Valentin »). Evacué vers la baie de Lübeck, il est transféré entre les navires "Cap Arcona" et "Athen", ce qui lui vaut d’avoir la vie sauve.

- Mon chemin de croix (témoignage dactylographié), Amicale de Neuengamme. 

Nous formons un long cortège de mannequins nus

Hirth Lucien
Allemagne / Neuengamme | Entrée - Enregistrement |

La solidarité, c'était difficile

Hirth Lucien
Allemagne / Neuengamme | Solidarité | 02:45

Nous sommes partis à pied

Hirth Lucien
Allemagne / Neuengamme | Marches et trains de la mort | 02:39

On nous a précipités dans les cales

Hirth Lucien
Allemagne / Neuengamme | Bateaux de la mort | 03:39

On est marqués...

Hirth Lucien
Trauma indélébile | 00:42